Il y a des noirs, des blancs et des gris. Quelles relations entretiennent-ils ?

Quelques pensées en passant. Penser en termes de “nous” et “eux” est une pollution qui rétrécit et enflamme l’esprit. “Nous sommes bons et ils sont mauvais”, “nous avons raison et ils ont tort”, “nous sommes innocents et ils sont coupables”, risque de transformer la vie en un dessin animé pour enfants. Dans le Dhammapāda, le Bouddha dit que « ils m'ont maltraité, ils m'ont attaqué, ils m'ont vaincu, ils m'ont volé », sont des pensées qui alimentent l'inimitié et n'aboutissent jamais à sa cessation. Nous devons abandonner les souillures, telle que la colère, plutôt que de chercher à les justifier. Stimuler les émotions, en particulier avec des mots comme « honneur » et « dignité », conduit à des gains à court terme et à un déclin à long terme. Garder la tête froide et examiner sans parti pris tout ce qui a contribué à un conflit malheureux, crée les conditions propices à une résolution durable. Imaginer qu’on analyse la question du point de vue d’un chercheur en ...