Comment vérifier l’authenticité d’un enseignement
Il y a environ cinquante ans, l'un des grands disciples de Luang Pu Mun enseignait à l'étranger. Un homme de la région vint le voir, impatient de lui parler des visions bénies qu'il avait eues en méditation du fondateur de sa religion. Lorsqu'il demanda à Luang Pu comment un bouddhiste interpréterait son expérience, il reçut cette réponse bienveillante : « Nous appelons cela des nimittas, qui apparaissent dans un esprit paisible. »
Récemment, j'ai entendu parler d'un bouddhiste laïc qui prétend avoir une relation personnelle avec le Bouddha. Naturellement, il considère donc qu'étudier les textes est inutile. Sur la Voie du Milieu, il semble croire qu'il a éliminé l'intermédiaire.
Durant les dernières semaines de sa vie, le Bouddha a donné des enseignements au Sangha pour les iader à se préparer pour l'avenir.
Il a dit : « Vous entendrez peut-être un moine dire des paroles qu'il prétend avoir entendues directement de moi ; ou il dira les avoir entendues d'une certaine communauté de moines ; ou d'un groupe d'anciens ; ou d'un ancien en particulier.
Dans chaque cas, examinez bien ces paroles, sans les accepter ni les rejeter. Comparez-les aux discours portant sur le Dhamma que j'ai donnés et aux enseignements relatifs au Vinaya que j'ai établis. Ainsi, vous pourrez déterminer s'il s'agit bien de mes paroles. » [Résumé de DN16]
2 500 ans plus tard, nous avons la chance d'avoir accès au Sutta et au Vinaya. Ils représentent la meilleure référence pour juger de l'authenticité d'un enseignement.
10/06/25