Couper la souffrance à la racine
En tant qu'êtres humains, nous avons tendance à nous attacher aux choses comme étant « moi » ou « à moi ». Cela cause de la souffrance. Notre problème est que nous pouvons nous attacher à tout ce que nous expérimentons en le qualifiant de « moi » et de « à moi ». Bref, la vie n'est pas facile. Certains états mentaux rendent les choses plus difficiles qu'elles ne devraient l'être, tandis que d'autres peuvent réduire, voire éliminer complètement la difficulté.
Bouddha : « En s'attardant sur la satisfaction que procurent des choses auxquelles on peut s'accrocher, la soif augmente. Avec la soif comme condition, l'attachement naît… Telle est l'origine de toute cette masse de souffrance. »
« Si toutes les racines d'un grand arbre, celles qui descendent vers le bas et qui partent en travers, canalisent la sève vers le haut, nourri de cette sève, l'arbre peut vivre longtemps. » ...
« En s'attardant sur la souffrance inhérente aux choses auxquelles on peut s'attacher, la soif cesse. Avec la cessation de la soif vient la cessation de l'attachement. C'est ainsi que se produit la cessation de toute cette masse de souffrance. »
« Supposons que quelqu'un abatte un grand arbre, le déterre et en arrache les racines, même les radicelles les plus fines et la fibre des racines. Supposons qu'il coupe ensuite cet arbre en morceaux, puis qu'il fende ces morceaux, les réduise en lamelles et qu’il fasse ensuite sécher ces copeaux au vent et au soleil avant de les brûler dans un feu. Après avoir recueilli les cendres, supposons qu’il les vanne par grand vent ou les laisse emporter par le courant rapide d’une rivière. C'est ainsi que ce grand arbre serait coupé à la racine, transformé en moignon de palmier, anéanti de sorte qu'il ne puisse plus jamais renaître. » (Version abrégée du SN 12.55)
03/06/2025